15/03/2024
OpenAI passe à la caisse et signe un pacte avec Le Monde !
OpenAI, le créateur de ChatGPT a signé récemment un accord avec le journal Le Monde. Objectif : intégrer le précieux corpus du quotidien dans l’entraînement de son IA vedette.
Une nouvelle qui en rappelle une autre : le bras de fer juridique entre OpenAI et le New York Times il y a quelques mois à peine. À « l’époque », le journal américain accusait ChatGPT de reproduire ses articles sans autorisation.
On le sait, la data est le carburant des IA. En absorbant des millions d’articles, ChatGPT affine ses connaissances.
Mais voilà, ce festin de données se fait parfois en catimini, au mépris du droit d’auteur. D’où les foudres du New York Times !
Avec cet accord, OpenAI joue la carte de la légalité. Reconnaissent-ils implicitement leurs erreurs passées ? Plutôt que le « piratage sauvage », mieux vaut payer rubis sur ongle pour obtenir les précieux articles.
Car oui, ces contrats sont aussi lucratifs pour les médias ! Le Monde va pouvoir monnayer son savoir-faire rédactionnel et renflouer ses caisses. De quoi séduire d’autres groupes de presse ?
Certains y voient un virage stratégique : les médias pourvoyeurs de contenus de qualité et l’IA consommatrice effrénée de ces données structurées.
Mais d’autres s’inquiètent d’un déséquilibre : seuls les mastodontes comme OpenAI peuvent s’offrir de tels partenariats onéreux. Quid des acteurs open source, incapables d’aligner de telles sommes ?
Une chose est sûre, cet accord est un signal fort sur le respect du droit d’auteur à l’ère de l’IA générative. Même les algorithmes doivent payer leur écot à ceux qui créent les contenus !