14/03/2024

Les eurodéputés jouent les funambules entre régulation et innovation de l’IA

C’est le grand écart à Strasbourg ! D’un côté, l’Europe veut réguler l’IA pour éviter les dérives. De l’autre, elle veut soutenir l’innovation pour ne pas se faire distancer. Vous l’avez compris, avec l’IA, l’UE joue les équilibristes. 

Mercredi, le Parlement européen a adopté le règlement sur l’intelligence artificielle (IA). L’objectif ? Mieux encadrer les pratiques à risque et interdire certaines utilisations, comme la reconnaissance faciale en temps réel dans l’espace public. 

Mais ce texte prévoit aussi des mesures pour encourager l’innovation, comme la création de bacs à sable réglementaires. De quoi s’agit-il ? Tout simplement d’espaces où les entreprises pourront expérimenter en étant exemptées de certaines contraintes légales. 

L’idée est de permettre aux entreprises européennes de l’IA de prospérer, pour contrer la domination américaine et chinoise. Car oui, sur ce sujet, l’Europe accuse un retard certain ! 

C’est là que le bât blesse. Comment concilier volonté d’innovation et nécessité de réguler les dérives ? 

Prenons les modèles d’IA dits « à haut risque » qui doivent justifier d’un contrôle humain. Comment contrôler des boîtes noires impénétrables ? Le casse-tête ! 

Bref, avec ce règlement, l’Europe tente l’exercice périlleux de l’équilibre entre protection des citoyens et soutien aux entreprises. Espérons que les funambules européens ne chutent pas ! 

Le message est clair : oui à l’innovation, mais dans un cadre éthique et régulé. L’enjeu est de taille pour que l’Europe ne rate pas le train de l’IA tout en gardant le cap sur ses valeurs. 

La régulation de l’IA n’est pas simple, mais avec pragmatisme et discernement, gageons que l’Europe saura relever ce défi d’envergure ! 

Plugin WordPress Cookie par Real Cookie Banner