Et si la mort n’était plus la dernière étape de la vie ?

Avec L’IA générative, les frontières entre la vie et la mort s’estompent…

Des entreprises en Asie, principalement en Chine et au Japon, ont franchi un pas audacieux, voire controversé : elles permettent désormais de « communiquer » avec les défunts grâce à l’IA. Mais à quel prix ? 

Imaginez des écrans géants lors de cérémonies funéraires, où les visages des défunts s’animent, dialoguent avec les endeuillés. 

Un spectacle à la fois fascinant et déroutant…

Les données personnelles des défunts (photos, enregistrements vocaux, correspondances etc.) sont utilisées pour recréer numériquement leur apparence. 

C’est un exploit technologique, certes, mais à quelles conséquences éthiques nous confrontons-nous ?

Sommes-nous en train de jouer à être des dieux, en manipulant les souvenirs et l’essence même de ceux qui ne sont plus parmi nous ? 

L’utilisation de l’intelligence artificielle pour « ressusciter » les morts, même de manière virtuelle, brouille les lignes entre le respect de la mémoire et la création d’une illusion, potentiellement douloureuse.

L’éthique est un gros sujet pour nous, notamment à travers La Fresque de l’IA. Je m’interroge sur la nécessité et le respect dans l’utilisation de ces technologies. 

Est-il vraiment nécessaire de maintenir un lien artificiel avec les défunts ?

N’entrave-t-on pas le processus naturel de deuil ?

Ne risque-t-on pas de créer des souvenirs déformés, idéalisés, voire faux, qui pourraient empêcher les individus de se confronter à la réalité de la perte ?

La prouesse technologique ne devrait jamais éclipser la sagesse éthique. 

La mort est une étape naturelle de la vie, et la manière dont nous choisissons de l’honorer et de nous en souvenir doit rester empreinte de dignité, de respect et de vérité. 

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