L’annonce récente de la création de l’Amiad par la France est un pas de géant vers une défense nationale un peu plus ancrée dans le 21e siècle.

L’Agence Ministérielle de l’Intelligence Artificielle de Défense a pour ambition de hisser l’armée française au sommet de l’innovation technologique et de devenir, par ailleurs, la première puissance militaire européen ! 

Dans un monde où la compétition géopolitique est plus féroce que jamais, l’IA est en train de devenir le nerf de la guerre.

Rappelez-vous, « Celui qui détient la donnée détient le pouvoir. » L’IA est donc cette clé de voûte qui ouvre les portes de la suprématie militaire.

Les exemples actuels abondent, et nul besoin de remonter à la nuit des temps pour les trouver. Récemment, dans le tumulte du conflit israélo-palestinien, l’armée israélienne a déployé des systèmes d’IA pour optimiser ses opérations.

Que cela plaise ou non, c’est une réalité à laquelle l’Europe doit faire face ! 

La création d’Helsing, première startup licorne européenne dans le secteur de la défense, est un signal fort. Pourvu que les pays européens jouent collectif ! 

Je le dis souvent, la course à l’IA doit être européenne pour avoir un vrai impact mondial ! 

Cette actualité montre de nouveau que l’IA constitue un véritable changement de paradigme qui touche tous les aspects de nos vies : privées, professionnelles et politiques.

Cette décision de doter l’armée française de moyens considérables en matière d’IA est plus que bienvenue (voire déjà en retard…) il s’agit ici d’un choix stratégique, d’un investissement dans notre sécurité future. 

J’avoue que cette annonce ne me surprend pas, mais je suis ravi qu’elle ait enfin été faite. Il est temps de prendre date, de ne pas se laisser distancer !