Avec l’explosion de l’IA générative, nous sommes confrontés à une accélération des deepfakes. 

Ces derniers sont de plus en plus sophistiqués et capables de simuler des vidéos ou des enregistrements audio avec un réalisme stupéfiant…

Les répercussions sont particulièrement alarmantes à l’approche des élections présidentielles, comme celle des États-Unis. 

D’ailleurs, rappelons-nous du deepfake de la voix de Joe Biden, une manipulation plutôt audacieuse et qui aurait pu avoir des conséquences désastreuses sur le processus démocratique…

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres illustrant la manière dont les deepfakes peuvent être utilisés pour tromper, désinformer et influencer l’opinion publique. 

Les entreprises ne sont pas à l’abri de cette menace. Les deepfakes peuvent endommager la réputation, déclencher des crises de communication et même provoquer des perturbations financières. 

Imaginons un faux communiqué d’un PDG influent diffusé sur les réseaux, les répercussions seraient immédiates et potentiellement dévastatrices.

Face à ce défi, plusieurs acteurs comme Meta, par exemple, s’efforcent de mettre en place des mécanismes de détection, tels que le marquage systématique des deepfakes par un « watermark ». Mais, même une entreprise de l’envergure de Meta admet que la lutte contre les deepfakes est loin d’être gagnée et que ça reste très difficile d’assurer une maîtrise à 100% de toutes les fake news. 

Nousle répétons souvent, ce contexte souligne l’importance cruciale de l’esprit critique et de la vérification des sources !

La vigilance est notre meilleur bouclier contre la désinformation. Encore faut-il être sensibilisé comme le propose La Fresque de l’IA. 

Au final, notre vrai pouvoir face à l’IA sera celui d’être en capacité de discerner le vrai du faux !