L’IA, c’est aussi des bots sentimentaux et sexuels !
Nous nous interrogeons sur l’impact profond des bots sentimentaux et sexuels dans nos vies.
Cette réflexion s’inscrit dans un contexte où l’usage de ces technologies connaît une croissance exponentielle, notamment en Chine, comme le souligne un article de France 24 sur l’amour porté aux robots par certains utilisateurs chinois.
Ces assistants virtuels, développés par des entreprises comme Baidu en Chine ou Replika aux US, offrent des interactions personnalisées, allant de la compagnie émotionnelle aux conseils quotidiens.
Evidemment, ces technologies, très populaires auprès des jeunes, soulèvent des questions cruciales sur l’évolution de nos relations interpersonnelles et la manière dont nous envisageons l’intimité et l’affection dans un monde technologique.
Est-ce bénéfique ou sommes-nous en train de nous enfermer dans notre dépendance technologique ?
Certes, ces bots peuvent offrir des avantages notamment en termes de soutien émotionnel mais ils présentent aussi des risques majeurs comme la dépendance technologique, la diminution des interactions sociales authentiques, et un
potentiel isolement accru chez les jeunes utilisateurs…
Nousne parlons même pas de la protection des données personnelles non respectée comme le montre le projet Privacy Not Included de Mozilla. Ces chatbots romantiques collecteraient des informations extrêmement privées et souvent sans
le consentement explicite de l’utilisateur !
Ici, on parle clairement d’éthique ! Nous devons nous interroger sur les limites à imposer à ces technologies.
Evidemment, la question n’est pas de rejeter en bloc ces avancées, mais de les intégrer de manière réfléchie et responsable dans notre vie quotidienne.
Les cadres réglementaires et éthiques comme l’AIact ou le RGPD ont, ici, toute leur application pour encadrer ces technologies, en veillant à la protection des données personnelles et en promouvant un équilibre sain entre le monde virtuel et les interactions humaines réelles.