Laissez-moi vous conter une histoire moderne, où les pinceaux sont remplacés par des algorithmes et les toiles par des écrans. 

Oui, je parle évidemment de cette fameuse IA générative, qui, telle une apprentie sorcière, s’amuse à créer des œuvres d’art sans demander son reste. 

Ah, l’innovation ! Mais attendez, n’est-ce pas un peu trop beau pour être vrai ?

Dans notre douce France, où le droit d’auteur est aussi sacré que la baguette sous le bras, une question se pose : ces créations électroniques, flottent-elles dans un espace juridique aussi nuageux que le ciel de Normandie ? 

Eh bien, accrochez-vous à vos chapeaux, car nous naviguons en eaux troubles.

D’abord, parlons de ces IA, gavées comme des oies de données, souvent sans demander la permission aux créateurs originaux. Ah, le fameux « opt-out », un peu comme dire « Je t’ai pris ta chaise, mais tu peux toujours venir la réclamer »

En France, si l’IA pompe joyeusement des œuvres protégées sans un petit « s’il vous plaît », cela pourrait être vu comme une reproduction illicite. Et oui, même pour les algorithmes, les bonnes manières sont de rigueur !

Mais que dire des œuvres créées par ces machines futées ? Sont-elles des chefs-d’œuvre protégés par le droit d’auteur ? 

La Cour de Justice de l’UE nous dit qu’une œuvre doit être l’expression de la personnalité de son auteur. 

Alors, une IA a-t-elle une personnalité ?

Peut-être dans un film de science-fiction, mais pas encore dans notre réalité juridique ! 

Si vous, artiste humain, dirigez cette IA telle un chef d’orchestre, en lui insufflant vos choix créatifs, alors oui, l’œuvre pourrait revêtir votre chapeau d’auteur. 

Mais si l’IA travaille en solo, créant des paysages tropicaux sans votre petite touche personnelle, alors là, pas de protection à l’horizon ! 

Restons vigilants et sensibilisons-nous aux impacts de l’usage de l’IA générative ! Allez faire un tour sur la page de La Fresque de l’IA qui sensibilise à ces impacts !