Les puces graphiques, joyaux d’NVIDIA, bientôt concurrencées par SoftBank ?
Dans l’effervescence de l’intelligence artificielle, un composant minuscule mais puissant se distingue comme le cœur battant de cette révolution : la puce graphique.
Conçue initialement pour des jeux vidéo exigeants, ces puces se sont avérées être des joyaux pour l’IA générative.
La raison ?
Leur capacité à effectuer des calculs parallèles à une vitesse et une efficacité stupéfiantes, rendant possible le traitement de quantités massives de données, essentielles pour l’apprentissage et le fonctionnement de systèmes d’IA comme ChatGPT.
Nvidia, le géant américain, s’est imposé comme le leader incontesté dans ce domaine, grâce à ses innovations et ses cartes graphiques de haute performance.
Ce quasi-monopole (80% des parts) soulève une question cruciale :
Quel est l’impact géopolitique d’une telle concentration de pouvoir technologique entre les mains d’une seule entreprise ?
Cette centralisation pose des risques de vulnérabilités, de dépendance technologique et de limitations dans l’innovation due à un manque de concurrence…
Masayoshi Son, PDG de Soft Bank, veut concurrence ce mastodonte. Son ambition est de rassembler 100 milliards de dollars pour créer une alternative à Nvidia.
Cette démarche pourrait diversifier le marché des puces encourageant par la même occasion l’innovation et, potentiellement, réduire les coûts pour les utilisateurs finaux.
Cela pourrait également contribuer à l’émergence de solutions mieux adaptées à différentes langues et cultures, comme le japonais, où l’IA générative a encore du chemin à faire… Et oui, ChatGPT serait bien moins efficace en japonais qu’en anglais ou français !
Parce que l’IA offre de grands pouvoirs à ceux qui participent à sa création, l’arrivée de nouveaux acteurs pour aussi concurrencer le marché des puces est nécessaire pour un développement équilibré et sécurisé de l’IA à l’échelle mondiale.
Comme le disait Elon Musk, ces puces sont plus difficiles à trouver que de la drogue.